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Jean-Farès
de Lyes Salem, France, 2001, 10min , français/arabe

Au soir de la naissance de son fils, Driss Ben-Yali est seul dans les rues de la ville. Juliette, sa femme, et leur petit métis sont restés à la clinique. Ne sachant pas comment contenir son euphorie, il décide de téléphoner chez lui, à Alger, et chez les parents de Juliette, à Versailles, pour annoncer la grande nouvelle. Mais avec ses parents d'abord, puis ses beaux-parents, une polémique sur le nom et le prénom de l'enfant vient troubler la fête.

L’heure de Dieu
Par la compagnie de cinéma et de théâtre «les Aziza plus du Bénin», 22min, français et fon / st.français

Un couple marié depuis 11 ans, Tchénangnon et Sènami, ne peut concevoir d’enfants. La mère du mari, qui tient à tout prix à voir un petit fils avant de mourir, cherche une épouse au village pour son fils en ville. Mais le jour où la nouvelle épouse rejoint la famille, elle apprend à ses dépens que la première femme est enceinte de deux mois.
L’heure de Dieu aborde plusieurs thématiques ; la conception traditionaliste du foyer, le mariage forcé, le syncrétisme ambiant avec le recours aux pratiques occultes…

La petite vendeuse de soleil
De Djibril Diop Mambéty, Sénégal / Suisse, 1999,45min.
Vo. Wolof / st. français

Dans les rues de Dakar, une fillette d'une dizaine d'années, handicapée, doit se déplacer à l'aide de béquilles. Elle mendie pour survivre et aider sa grand-mère aveugle. Un jour, elle décide de mettre un terme à cette vie qu'elle ne supporte plus. Elle décide de vendre des journaux dans la rue comme tous ces garçons qui la bousculent. Peu à peu, elle se fait respecter malgré toutes les tentatives pour la décourager. Dans la rue, elle rencontre un monde sans pitié qu'elle connaît bien mais aussi l'amitié partagée entre petites gens. Le cinéaste, décédé entre-temps, rend ici hommage au courage des enfants de la rue.