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Paulin Tadadjeu: une lueur d'espoir pour le cinéma africain


Une lueur d’espoir pour le cinéma africain

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Des cinéastes et réalisateurs africains, on en entend pas souvent parler, excepté peut-être lors des festivals du cinéma africain où se retrouvent des personnalités passionnées qui se battent pour produire des films typiquement de chez nous. En effet, on entend souvent dire que les noirs en général n’ont pas la fibre cinématographique, qu’ils sont plutôt bon dans le sport, la danse et autres métier du même genre ; et pourtant il existe tout de même quelques cinéastes africains tout près de chez nous.

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Les Mia-nautes ayant consultés ce site ces dernières semaines ont probablement remarqué l’interview d’un certain MAMA KEITA qui est à la fois cinéaste, scénariste et producteur africain, venu présenter son dernier film dans le cadre du festival "cinéma d’Afrique" à Lausanne. A la fin de cette interview réalisée par Serge Samba, KEITA  déplore le manque de volonté politique de la plupart de nos Etats en ce qui concerne l’industrie du cinéma africain, même si l’interview se termine plutôt sur une note optimiste. 

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A ce propos, on s’est intéressé à un jeune réalisateur camerounais  que  vous connaissez peut-être déjà chers Mia-nautes ; il se nomme Paulin Tadadjeu et fait actuellement un master en Média Design à Genève, après avoir obtenu un bachelor en réalisation cinématographique il y a quelques mois. Paulin est donc un jeune réalisateur très dynamique qui se bat pour des thématiques qui nous concernent nous Africains, et en particulier les immigrés, qui doivent souvent survivre dans un environnement qui ne leur est non pas hostile, mais étranger. Cette jeune personne a déjà réalisé quelques courts métrages dont le plus connu est « la famille africaine ici et là-bas » qui est en réalité un documentaire réalisé en 2009 dans le cadre du festival Tambour Battant. En outre, son prochain film intitulé « un Africain en hivers »  qui est son premier long métrage, sortira dans quelques mois (nous vous tiendrons au courant). Il a été réalisé avec la collaboration de Clément Ndzana, qui est également un jeune scénariste camerounais.

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Si Mia-Culture s’intéresse aujourd’hui à ce jeune homme, c’est parce qu’il est un espoir pour le cinéma africain et aussi une preuve qu’avec de la volonté et de la passion, on peut réaliser des choses auxquelles personne ne s’y attend vraiment. Voilà l’histoire d’un jeune cinéaste africain à Genève qui raconte à sa manière le quotidien d’Africains en Europe. Comme le dit souvent l’historien et écrivain Bwemba Bong (que vous pouvez également retrouver sur le site dans la rubrique histoire), « nous Africains ne devrions pas laisser les autres écrire notre histoire à notre place ».

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Cet article est un clin d’œil à tous les jeunes Africains qui sont passionnés par le cinéma et qui n’osent pas se lancer. Ce n’est pas à l’école de cinéma de venir à nous, mais c’est nous qui devrions fournir des efforts pour aller à lui.

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Nicole Jimbe (pour MIA-CULTURE.COM)

 

 









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